Faisant partie des photographes français les plus populaires de son époque, Robert Doisneau est reconnu comme étant le diaporama des photos en noir et blanc. Il s’agit de l’un des photographes d’après-guerre qui dispose de plus de 325 000 négatifs dans ses archives. Sa passion pour l’art de la photo est la principale clé de son succès. Ce photographe professionnel a même reçu de nombreux prix octroyés pour la qualité de son travail.

Robert Doisneau, tout savoir sur sa biographie

Artiste photographe né le 14 avril 1912 à Gentilly, Robert Doisneau est un expert qui a travaillé aux côtés d’Édouard Boubat, Willy Ronis, Emily Savitry et d’Izis. Ce sont des professionnels dans le monde de la photographie humaniste française. Quant à la jeunesse de Robert Doisneau, il a passé la majeure partie de son enfance dans le sud de la banlieue parisienne auprès d’une famille bourgeoise. Ce professionnel a petit à petit développé sa passion pour la photographie.

Dans un premier temps, Robert Doisneau réalise des études en Arts graphiques à l’École Estienne. Suite à ce parcours, il a obtenu le diplôme de lithographe et de graveur en 1929. Son intérêt pour la photographie s’est de plus en plus développé. Un an après cette étude en arts graphiques, Robert Doisneau se rend à l’Atelier Ullmann pour faire partie de l’équipe. À cette époque, l’expert a occupé le poste de photographe publicitaire.

En continuant à développer sa passion, Robert Doisneau est devenu un opérateur d’André Vigneau. Son intégration à cette équipe lui permet d’accroître ses connaissances pour découvrir la Nouvelle Objectivité photographique. 1931 est une année marquante pour le photographe Paris. Outre le fait d’être un opérateur et découvrir d’autres aspects de la photographie, Robert Doisneau a également rencontré Pierrette Chaumaison. Cette dernière devient son épouse et eux deux décident de se marier trois ans plus tard.

La photographie, une passion pour Robert Doisneau

Bien que Robert Doisneau ait grandi dans la banlieue parisienne, il a tenu à préserver ses moments précieux. Dans ses explications sur les œuvres de Robert Doisneau, Jean-François Chevrier parle de l’intérêt particulier de ce photographe pour la vie dans les rues de la banlieue. L’expert a tenu à préserver des clichés des moments et des endroits uniques qui étaient sur le point de disparaître à Paris dû à la guerre. Le but du photographe Paris est d’avoir des souvenirs de cet endroit où il a grandi. Dans ses œuvres, le photographe nous fait découvrir son intérêt pour ce monde dans lequel il a vécu. L’expert a pris l’exemple d’Eugène Atget en développant son intérêt pour les places publiques, les rues de Paris et les théâtres de boulevard.

Robert Doisneau a su apporter son point de vue sur le monde d’après-guerre. Il s’est concentré dans la création de plusieurs reportages qui illustrent les résidus laissés par la guerre. Pour son premier reportage, ce photographe a fait une parution dans le marché aux puces de Saint-Ouen. Il publie sa première œuvre en 1932 dans Excelsior. Robert Doisneau a dû ensuite effectuer son service militaire dans les Vosges. Cela lui permet de rencontrer Lucien Chauffard qui l’aide à faire partie de l’équipe de l’Atelier Ullman. L’expert continue à accroître son savoir-faire dans le domaine pour devenir le photographe des usines Renault à Boulogne-Billancourt. Ce travail lui permet de côtoyer toute l’équipe de l’entreprise durant 5 ans. Dans l’usine, Robert Doisneau a photographié les chaînes de montage, les ateliers et les foules d’ouvriers. Cette ascension du photographe dans le domaine s’est déroulée entre 1931 et 1932.

Le travail de l’expert dans l’entreprise Renault prend fin en 1939 à cause de ses nombreux retards répétés. Toutefois, il ne reste pas salarié d’une entreprise très longtemps, car il devient vite un photographe indépendant. Ce contrat de photographe indépendant est proposé par Charles Rado, le fondateur de l’agence Rapho. Pourtant, la première commande de ce photographe Paris est annulée à cause de la déclaration de guerre. L’expert est mobilisé à l’est durant le début de la guerre. C’est en 1940 qu’il rentre à Paris. Le mois de juin de cette même année, Robert Doisneau quitte la capitale à l’arrivée des nazis. À cette époque, le photographe va se réfugier dans une ferme dans la ville Poitou durant quelques mois. Cette époque et cet endroit ont marqué la vie du photographe. La ferme dans laquelle il s’est réfugié pendant la guerre devient l’un des endroits célèbres présents dans les photographies de l’expert comme le ruban de la mariée. La guerre est une période difficile durant laquelle il faut trouver le moyen de survivre. Pour ce faire, le photographe s’est concentré dans la fabrication de cartes postales des monuments napoléoniens. Il vend ses cartes postales au musée de l’Armée et rencontre un grand succès. Robert Doisneau possède également des talents de graveur qu’il met au service de la Résistance lors de la guerre afin de fabriquer des faux-papiers.

Robert Doisneau a su se familiariser avec les problèmes de la guerre. Son professionnalisme lui permet de produire des photos exceptionnelles pendant la guerre. Il vend ses nombreuses photos d’après-guerre à Vogue, Point et La Vie ouvrière. Le photographe a également réalisé des reportages sur la guerre et la vie en banlieue qui le mènent dans d’autres pays tels que l’URSS, la Yougoslavie et les États-Unis. Le talent de ce photographe à prendre des photos de la vie sociale, historique et humaine lui permet de profiter d’une reconnaissance internationale. Robert Doisneau a obtenu par la suite le Chevalier de la Légion d’honneur en 1983 et est promu au rang d’officier de la Légion d’honneur en 1992.